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Brasserie à l’ancienne high-tech


Brasserie à l’ancienne

En Allemagne, beaucoup de villes disposent de leur brasserie locale qui n’a pas déménagé depuis des centaines d’années. Toutes les cuves, en partie anciennes, en partie récentes sont bourrées dans un bâti ancien.

D’innombrables tuyauteries parcourent les multiples étages (voir le musée francais de la brassserie pour exemple), il faut suivre le labyrinthe de cuve en cuve. Voilà le concept de la brasserie Minimum : high tech mais dans une bâtisse ancienne.

Brasserie high-tech de l’Est

Plus que dans d’autres cultures brassicoles, les brasseurs de l’Est travaillent avec intensité les grains d’orge : Il faut plusieurs cuves, au moins une chauffée, et toutes interconnectées. On parle de salles de brassage 2 cuves, 3 cuves, 4 cuves …

Notre salle à 3 cuves de 500l permet de suivre les recettes traditionnelles de brassage de l’Est, de l’Alsace, de l’Allemagne, de la Tchéquie. Fabriqué par une PME allemande sur mesure, l’équipement permet de brasser en une ou en plusieurs cuves, en parallèle ou à suivre. Les commandes passent par des vannes manuelles mais quelques capteurs et contrôleurs numériques permettent de bien déterminer les températures et les flux.

Nettoyage impec super clean

En brasserie, on passe son temps à nettoyer les équipements (cuves, embouteilleuse, échangeur, tuyauterie …), à jet d’eau, à la brosse, avec des produits. Pour bien nettoyer notre matos nous avons installé un matos qui ne fait que nettoyer les autres matos, appellé « CIP » (Cleaning In Place).

Ce robot chauffe, pompe et temporise les produits et l’eau de rinçage qui circulent ainsi partout dans la brasserie. Mais nous sommes allés plus loin : Les équipements les plus sensibles sont conçus pour pouvoir être stérilisés à la vapeur : Écologique et impeccable.

Isobarique ça presse

Pression, pression ! Mais pas seulement au bec ou dans votre bouteille. Le procédé « isobarique » veut dire qu’on met la bière sous pression le plus tôt possible pendant la production. Dès que la levure produit ses premières bulles de gaz carbonique, on ferme la cuve et la pression se crée. Et cela naturellement, sans sucre ajouté ni gaz carbonique étranger.

La bière est ensuite menée à sa maturation dans de meilleures conditions : en cuve, sous pression et à froid. Elle est à l’abri de toute influence externe nuisible, déjà simplement, l’air dégraderait son goût. Au dernier moment, la bière est mise en bouteille et en fût … sous pression bien sûr.